Fast food, fast fashion, ces termes sont désormais bien connus du grand public. Mais il n’y a pas que l’habillement ou l’alimentation qui sont concernés par cette façon de consommer, trop rapide et industrialisée pour être saine. Le secteur des cosmétiques et soins de beauté souffre lui aussi de cette course au chiffre et à la rapidité.
En 2013, le label slow cosmétique est né. Son but ? Guider les consommateurs parmi une ribambelle d’appellations et de certifications à la fiabilité douteuse.
Sommaire
Slow Cosmétique : lorsque la beauté redevient éthique
Fondé sous l’impulsion de Julien Kaibeck, cosméticien et aromathérapeute, le label Slow Cosmétique prône le retour à des cosmétiques éthiques, sains pour la peau et la nature.
Slow Cosmétique s’inscrit d’ailleurs dans une tendance qui s’est largement démontrée ces dernières années. En effet, en 2023, près de 50% des Français ont déjà acheté un cosmétique ou produit d’hygiène bio au cours de la dernière année.
Mais là où le bât blesse, c’est lorsque les marques, bien conscientes de cet enjouement, n’hésitent pas à induire le consommateur en erreur. À coup d’étiquettes affichant des termes comme « végane, d’origine naturelle » et bien d’autres se cachent des appellations qui peuvent facilement nous tromper.
Mais comment s’y retrouver ?
C’est ici que Slow Cosmétique intervient. L’association, devenue un label, souhaite aider le consommateur à distinguer les produits réellement sains, bios ou éthiques des autres produits dont seul l’aspect peut se vanter d’être naturel.
Slow Cosmétique : des critères de sélection complets
Le label Slow Cosmétique est remis après un examen minutieux, suivant une liste de critères présents dans la Charte Officielle de la Slow Cosmétique. Les critères se basent sur quatre principaux points et valeurs à évaluer.
Contrairement à d’autres labels, Slow Cosmétique ne cherche pas à distinguer les produits sains ou éthiques, mais les marques dans leur ensemble. La composition du produit est étudiée, au même titre que les engagements globaux de la marque, son système de production et sa stratégie de communication.
Un engagement écologique
Pour être délivré, le label Slow Cosmétique demande un engagement écologique de la part des marques. La marque doit réduire au maximum son impact sur la nature à toutes les échelles. Cela prend en compte les matières premières présentes dans la majorité de ses produits, ses méthodes de fabrication jusqu’à la commercialisation des produits.
Des produits sains pour tous
Le label Slow Cosmétique se veut garant de la sécurité et de la santé de tous. Mais qu’est-ce que ce « tous » englobe ? Il comprend évidemment les humains, mais également les animaux et l’environnement.
Le label Slow Cosmétique prône le respect du vivant et du cycle naturel. Les expériences sur les animaux et les rejets industriels toxiques, par exemple, excluent automatiquement les marques de la certification.
Des cosmétiques efficaces
Sain et naturel ne veut pas dire inefficace. Les produits Slow Cosmétique doivent répondre aux attentes des consommateurs qui les achètent. Un shampoing déjaunissant doit être efficace, de même qu’une crème hydratante doit hydrater ou qu’un savon doit avoir un bon effet nettoyant.
Des produits honnêtes
Le dernier critère concerne l’honnêteté des marques dans leurs communications.
S’il est autorisé par la loi d’appeler un savon à la rose un produit qui ne contient que des arômes artificiels de rose, notre label, lui, exige la présence des produits cités sur l’emballage.
Image à la une : Bee Nature.
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