Alors que l’ouverture de la COP27 approche à grands pas, l’ONU tire la sonnette d’alarme sur les conditions climatiques mondiales actuelles et à venir.
Alors que l’année 2022 était considérée comme propice à une transition écologique importante et à une réduction de l’utilisation des énergies fossiles, les résultats obtenus sont particulièrement décevants.
Des mesures drastiques doivent ainsi être prises pour tenter de rattraper cet important retard tandis que de nombreux pays européens se retrouvent dans la ligne de mire de la communauté internationale pour ne pas avoir respecté leurs engagements.
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Des résultats alarmants
Au moment de publier son habituel rapport sur les écarts entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions, la PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) n’a pu que constater que l’année 2022 n’a pas été à la hauteur des attentes.
Malheureusement, les objectifs en termes de climat et de limitation du réchauffement climatique qui ont été fixés lors de la COP26 n’ont pas été tenus.
Durant l’accord de Paris, il avait notamment été convenu de maintenir le réchauffement de la Terre en dessous des 2°C voir des 1,5°C idéalement.
Cependant, les résultats actuels montrent qu’une hausse de 2,8°C est prévue à la fin de ce siècle.
Or, les mesures qui sont actuellement appliquées en termes de climat ne permettraient de limiter cette hausse qu’à 2,4 °C ou 2,6 °C, ce qui est loin d’être suffisant.
Les principaux secteurs concernés par cette hausse sont ceux de l’énergie et de l’alimentation, l’Europe faisant partie des principaux acteurs de ce constat. Parmi les pays les plus concernés en Europe, nous pouvons notamment citer l’Allemagne, la France, l’Italie, la Pologne et l’Espagne.
De nombreuses régions pourraient devenir inhabitables d’ici 2050
Le changement climatique n’impacte pas uniquement l’Europe, mais également le reste du monde.
Actuellement, le Pakistan fait face à des inondations sans précédent qui ont enseveli près de 30 % de son territoire et engendré plus de 30 millions de sinistrés.
En parallèle, d’ici 2050, certaines régions comme Les Tuvalu deviendront totalement inhabitables en raison des températures arides et de la sécheresse.
Le Premier ministre du pays a d’ailleurs souligné que si cela venait à arriver, ce serait la première fois dans l’Histoire de l’humanité que des pays souverains pourraient devenir inhabitables en raison d’une inaction collective.
Des actions collectives urgentes et immédiates
Malgré ses pronostics inquiétants, la PNUE estime qu’il n’est pas trop tard pour redresser la situation.
Toutefois, pour y parvenir, l’organisation estime qu’il faudra réduire de plus de moitié les émissions de gaz à effet de serre.
De même, la transition vers les énergies renouvelables doit être accélérée dans la mesure où, pour le moment, les énergies fossiles représentent 78 % de la consommation européenne.
Enfin, une meilleure gestion des sources d’eau ainsi qu’un traitement plus rigoureux des eaux usées urbaines et industrielles sont à envisager pour lutter contre le stress hydrique et la pénurie d’eau potable.
Bien entendu, la lutte contre le réchauffement climatique ne s’appuie pas seulement sur la mise en place de nouvelles politiques, mais également sur l’engagement de l’ensemble de la population mondiale.
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